14 novembre 2011
I
Voilà plusieurs jours que sa valise était prète, dans un coin de sa chambre et j'avais attendu le dernier moment. Celui où las de devoir répondre encore et encore à une plétore de questions toutes aussi stupéfiantes les unes que les autres, j'aurais perdu mon calme. Je l'aurais pris par la main, prétextant une promenade quelconque et fait grimpé dans ma voiture.Ma décision était prise depuis longtemps. Il ne manquait que ce moment propice. Et ce soir j'avais franchi le pas.
Nous roulions déjà depuis deux heures trente sur une route de campagne dans la nuit noire et sans lune. J'entendais ces reniflements qui me mettaient les nerfs encore plus à vif. Encore une bonne vingtaine de kilomètres et je serais enfin débarrassé.
